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  • Photo du rédacteurmatthieu davette

Iggy Pop, Raw Power, & Bästard, Radiant, crossed off, discharged

Dernière mise à jour : 12 mai 2020

Ma Chronique Vinyle - Jour 2

La dernière fois que des amis sont venus ici, c’était je crois un samedi, le jour « zéro » du confinement. On avait arrêté de se serrer dans les bras, mais on a bu du bon vin et écouter des disques. il y avait un copain et sa femme qui n’était pas sûre de pouvoir rentrer au Canada, son pays. A un moment, j’ai choisi un vinyle au hasard et ils devaient trouver ce que c’était. Le son a surpris tout le monde, incroyable. Un truc intemporel, plein d’énergie, mi-punk, mi-hard-rock, une voix reconnaissable entre mille, et pourtant personne n’a trouvé qui c’était. Même moi je me suis fait avoir sur la date. Je voyais ça à la fin des années 60 ou au début 80. C’était pile entre les deux, en 1973, le dernier disque d’Iggy Pop avec les Stooges, Raw Power. En lisant les notes de pochette, j’ai mieux compris d’où venait ce son génial, précurseur du punk. David Bowie avait mixé ce disque, appelé à la rescousse par CBS qui avait refusé de le sortir sinon, le jugeant trop violent. Le disque préféré de Curt Cobain il parait. J’ai cherché ensuite un autre disque. Il fallait qu’il soit à la hauteur. Alors j’ai pensé à Bästard, Radiant, Crossed-off, Discharged, le meilleur des années 90. Mais je ne l’avais qu’en CD. Un CD usé par tant d’écoutes. Alors vous savez quoi ? Je l’ai commandé le lendemain en vinyle et j’en ai pris deux, un pour moi, un pour mon ami. Trois semaines plus tard, aujourd’hui, donc, je l’ai enfin reçu. Quel plaisir de déballer un vinyle de son emballage carton, enlever ensuite le cellophane, toucher la pochette, voir le design en grand - run peu court en lecture somme toute, design post-rock années 90 oblige -, sortir la galette, la tourner pour trouver la bonne face et la poser. Ecouter. Un disque à la construction magique, avec « Chinatown » en point d’orgue, un morceau qui me fait toujours vibrer. Mais j’ai quand même une question : pourquoi ce besoin de « remasteriser » pour une réédition, surtout lorsque le son était tout simplement parfait ? Et qu’est-ce que les ingés-son ont tous avec la grosse caisse ces derniers temps, à la mettre en avant ? Zut pour une fois, je crois que je vais devoir garder mon CD.

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